Kampong Cham, Cambodge, il y a des moments, dans la vie, où tout le reste n’a pas d’importance. Comme dans le restant de l’Asie, on joue beaucoup au Cambodge.Kampong Chhnang, Cambodge, janvier 2018… Cette gamine vivait dans un village flottant qui suit les fluctuations de niveau de Tonle sap… 23 janvier 2018 Phnom Penh, Cambodge… Ce coiffeur officiait dans la rue. Les asiatiques non pas attendu le COVID pour porter le masque….janvier 2018, sur la route de Kampong Cham… Encore un sourire qui vous redonne la « patate » un matin où le petit-déjeuner n’est pas très bien passé…En 2010, dans les temples d’Angkor. Dans ma jeunesse, on se moquait souvent les groupes de touristes japonais agglutinés autour d’un monument en prenant des photos. Les temps ont changé. Au Cambodge, comme ailleurs, ce groupe était constitué par des chinois qui depuis quelques années partaient à l’assaut de la planète en tant que touristes. Aujourd’hui, ils ne brandissent plus d’appareil photo mais simplement des smartphones. Comme pour le reste, nous sommes toujours les touristes de quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ?Novembre 2010, Cambodge. J’ai toujours été fasciné par la Faculté de sourire et de joie de vivre des Cambodgiens. Ils ont tout subi durant l’horreur indicible de l’extermination par les khmers rouges, ils sont toujours dirigés par un dirigeant qui était un des cadres de ce régime. Malgré tout, ils font tout pour gagner le bonheur…23 novembre 2010, Siem reap, Cambodge… Cette petite fille jouait près de l’entrée du Bayon, l’un des temples d’Angkor… Après avoir visité moult sites évoquant les massacres perpétrés par les khmers rouges, cette photo faisait tourner le regard vers un futur plus souriant. J’avais été très touché que « CAP MONDE » la choisisse pour son bandeau de site, et elle avait été aussi sur l’affiche de mon spectacle « Une chanson khmère ».Les hamacs du Cambodge… Au Cambodge, le hamac semble être l’objet culturel le plus utilisé au quotidien. On fait tout dans son hamac: On y travaille, on y prend ses repas, on y fait salon, consulte ses mails sur smartphone, on peut même y dormir…La dame de la maison bleue. 30 novembre 2010, à Battambang, au Cambodge. Cette vieille dame faisait visiter sa maison en voyageur de passage. Elle occupait celle-ci depuis sa tendre enfance, et avait traversé toutes les épreuves que le Cambodge avait subies. Elle avait appris le français au lycée et sa famille était francophile. Elle nous présentait fièrement le dictionnaire de français ainsi que le certificat d’études de son père. Toute sa famille avait été décimée par les Khmers rouges. En effet, c’étaient des intellectuels… Le père de cette dame, ingénieur, avec imaginé un système de climatisation naturelle par circulation d’air. De façon tout à fait naturelle (un système de double cloison au niveau de la toiture et une aération par des trous pratiqués sur le plancher), on pouvait gagner 10 degrés par rapport à l’extérieur. Impressionnant. Par ailleurs, en regardant les photos de cette famille on voit que sa jeune sœur, assassinée pendant ces tragiques évènements, avait été très belle, comme elle. Sur ce pêle-mêle de photographie familiale, c’est toute l’horreur de la guerre du Cambodge qui explose… à nos yeux.7 décembre 2010, Cambodge, Phnom Penh. Tandis qu’en Europe on grelotte en décembre, la chaleur au Cambodge est étouffante, les conducteurs de Rickshaws font la sieste durant l’heure chaude.Janvier 2018, Cambodge, dans une petite tea shop, sur la route de Kampong Chhnang.