Avant-propos.
On prend toujours un prétexte pour effectuer son premier voyage.
Cela peut être un effort sportif, une randonnée en montagne.
On se retrouve alors au coeur de l’Himalaya à transpirer dans les
montées, bivouaquer au feu de bois, partager quelques instants avec
l’Autre, qui vit souvent encore à une époque que l’on croyait révolue
depuis des temps, dans des conditions difficiles. Parfois, on part aussi
pour répondre à des questions plus fondamentales que l’on est amené à
se poser dans toute vie d’homme.
Alors le Voyage, surtout le premier, peut devenir initiatique, voire
métaphysique.
Mais la plupart du temps, le voyageur s’aperçoit qu’en partant trouver
des réponses, il ne rentre chez lui qu’avec davantage de questions, mais
toujours sans réponse.
Paradoxalement, le voyageur trouve dans la perte de ses certitudes une
source de paix, voire de sérénité. Alors commence véritablement le
Voyage.
Tu viens?